Etape des Ulis
Les marcheurs de l’égalité sont venus à la rencontre de la ville des Ulis le 5 mai 2021 dans le cadre du Grand Paris de l’Egalité.
Beaucoup d’élus présents dont :
- Soulé N’GAIDE, 8e adjoint en charge de la cohésion sociale, de la citoyenneté, des relations usagers et de l’accès aux droits
- Hawa COULIBALY, 3e adjointe en charge de la vie associative et de l’éducation populaire
- Chabane CHALAL, 10e adjoint en charge de la fabrique citoyenne, de la démocratie participative et du soutien des locataires et des copropriétaires
- Djallal BOURADA, 12e adjoint en charge du plan mobilité, de l’animation de proximité et référent du conseil de quartier ouest
- Rose-Marie BOUSSAMBA, conseillère municipale en charge du plan de réussite éducative, du périscolaire et de l’égalité femmes/hommes
- Délila M’HENNI, conseillère municipale en charge du développement économique, de l’emploi et de l’insertion (conseillère communautaire à la CPS)
- Annick LE POUL, 7e adjointe en charge de la politique de la ville et référente du conseil de quartier est
Aussi :
- Samira NAJJARI, coordinatrice de projets à la fabrique citoyenne
- Ouamar BENIKENE, responsable du service fabrique citoyenne
- Rudy AMALIR, Assistant coordinateur à la fabrique citoyenne
- Mustapha LAROUSSI, citoyen ulissien et acteur associatif notamment dans l’insertion
Participants MDP :
- Samuel THOMAS, délégué général de la Fédération
- Abdoulaye DIA, médiateur social à la Fédération
- Romane MENACER, chargée de communication à la Fédération
- Redouane ALAOUCHICHE, chargé de communication à la Fédération
Fatima BERDOUS de l’ASTI des Ulis parle du droit des votes des étrangers, elle explique que peut-être que lorsque des enfants de personnes qui ont œuvré pour la France voient que leurs parents n’ont pas le droit de vote, cela peut apporter de l’animosité dans le cœur de ces enfants à l’encontre de la société française.
Dans un premier temps, nous faisons le tour des 17 propositions que nous présentons aux élus et ensuite ils nous expliquent via un PowerPoint ce qui est mis en place dans la ville des Ulis.
La municipalité avec l’ASTI veut se mobiliser pour donner plus d’ampleurs au 21 mars mais cela est compliqué cette année avec la situation sanitaire
Les testings n’ont pas pu être mis en place à« Acceptez-vous que la ML et les agents de la ML acceptent de témoigner d’une situation de discrimination suite à un testing ? Identifiez-vous des gens qui seraient prêts à jouer le jeu ? »
Pour le logement àLa ville était partie sur le scoring sans l’anonymisation car il était important pour eux que la question du logement soit décorrélée de l’élu et qu’ils aient tous les mêmes chances. Scoring qui verra le jour àvont étudier la possibilité de cumuler scoring et anonymisation des candidatures
Ouverture maison de la justice et du droit àDepuis plus de 2 ans il y a une maison de la justice et du droit. Dans les mois à venir, il y a un projet de construction d’une nouvelle maison de la justice et du droit en centre-ville et que dans celle-ci il y ait un regard de la municipalité sur ce qu’il va s’y passer.
Anonymisation des candidatures à l’embauche àPas encore de réflexion par rapport à cela
CV Anonyme àIl faut repartir à la charge, refaire des campagnes d’opinion (Samuel) « Pouvez-vous identifier les entreprises des Ulis qui accepteraient de mettre en place le CV Anonyme ? » àRéponse de la ville : « Nous allons voir ce qu’il est possible de faire avec la municipalité »
Proposition n°13 « Je m'engage à ouvrir sur ma commune un centre d'accueil et d'hébergement pour les femmes victimes de violences. » àTravail avec le CHR, 5 grands appartements sur la résidence de Courdimanche permettant de loger environ 40 pers femmes et enfants pour femmes victimes de violences.
Proposition n°11 « Je m'engage à soutenir l'implantation sur ma commune d’un centre d'accueil et d'hébergement pour les demandeurs d'asile, les migrants et les sans-logis. » àIl y a une résidence sociale gérée par le SAMU social environ 500 places dans la ville. Logement mais pour le reste c’est très compliqué + la préfecture de l’Essonne ne veut pas qu’aux Ulis et Grigny il y ait de logements pour les demandeurs d’asile pour ne pas ajouter de la misère à la misère donc techniquement la ville des Ulis ne peut pas à cause de cette interdiction.