Etape de Montpellier

La deuxième semaine s’est ouverte avec l’étape de Montpellier. Où l’année précédente l’occasion avait été mise à profit pour former et sensibiliser environs 150 jeunes dont l’âge varie entre 9 et 17 ans et l’équipe d’encadrement. Cette année ce sont 200 personnes environ qui ont été touchés par les différentes actions de la journée.

 

Partenaires locaux et élus mobilisés:

Le Lycée Leonard de Vinci, l’Université Montpellier 2, le Centre social l'Île aux familles, la Mairie et la Métropole de Montpellier, les médias (Kaina TV), Habiter Enfin !, IPITEC

Public cible :

Les actions de cette journée étaient destinées aux jeunes (élèves) et aux encadrants, aux élus locaux, aux organisations locales, aux employés des centres sociaux et à leur public, ainsi qu’aux habitants des quartiers traversés.

Détail des actions :

Les marcheurs du Tour de France de l’égalité se sont rendus dès 8h au Lycée Léonard de Vinci pour sensibiliser les jeunes autour de la lutte contre le racisme et les discriminations. Les échanges ont portés sur les causes et les conséquences du décrochage scolaire et les difficultés dans l’accès au stage. Les jeunes ont également mentionné le fait qu’ils n’ont pas d’interlocuteur qui puisse leur informer périodiquement sur les questions de racisme et de discrimination.

A la fac de Montpellier II, une diff de tract a permis d’avoir des échanges avec les étudiants et leur sensibiliser sur les valeurs de la République et des discriminations. Une occasion pour échanger autour du CV anonyme qui est l’outil soutenu à plus de 70% par les français. Les étudiants, généralement les étudiants étrangers, ont mentionné le caractère discriminant des entreprises dans le recrutement et même au sein des entreprises.

Rejoints par des militants qui ont été touché par la campagne numérique du TDF, les marcheurs se sont rassemblés devant l’hôtel de ville de Montpellier où se sont tenus des échanges avec les médias (deux télés, une radio et la presse locale).

Dans le quartier la Paillade, le centre social a exprimé toute son inquiétude vis-à-vis des discriminations dans le logement. Les marcheurs ont présenté la méthode du testing et expliqué qu’en réaliser dans la ville et traduire les coupables en justice est l’une des méthodes les plus efficaces pour faire reculer les discriminations.

En outre, les discriminations dans l’accès à une formation de qualité chez les jeunes des quartiers populaires et les difficultés d’obtenir un emploi ou un stage ont été relevées par le pôle insertion professionnel.

Résultats :

Au vu des problématiques posées ci-haut par les acteurs rencontrés, il ressort de cette journée :

  • des besoins énormes de formation en testings qui doivent aboutir à des plaintes et à des poursuites ;

  • Une forte demande de formation et de sensibilisation des jeunes des lycées et des quartiers populaires ;

 

Article dans la presse quotidienne régionale :