Etape de Die et Valence

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Les marcheurs de l'égalité étaient le 25 novembre 2021 à Die et Valence. La rencontre débat a eu lieu avec Dominique Malvaud de l’association “Pas d’enfant à la rue”, Jean Marie Tempere de l’ASTI Valence et Michelle Rostan de Amnesty International Valence

 

Une fois les présentations faites entre tous les participants, Monsieur Samuel Thomas a interrogé les participants s’agissant des 17 propositions de la Maison des Potes.

 

Monsieur Tempere est revenu sur les propositions relatives aux demandeurs d’emplois. Il exprime le fait que le droit au travail doit être accordé à toute personne étant sur le territoire français et ne possédant pas de titre de séjour. Il faut favoriser et trouver des solutions pour accorder du travail pour tous. Monsieur Tempere demande la généralisation des titres de séjour pour tout le monde.

 

Dans la Drôme, il existe quelques structures venant en aide aux personnes sans titre de séjour telles que :

  • l’ASE : aide sociale à l’enfance
  • 115
  • ALDA: association européenne pour la démocratie locale. Cette association basée à Valence vient en aide chaque année et héberge 25 familles qui sont prises en charge grâce à l’aide de dons privés.

 

Monsieur Dominique Malvaud prend la parole s’agissant de la situation de l’association “Pas d’enfant à la Rue” dans le Drôme. Initialement, cette association a été créée pour venir en aide aux demandeurs d'asile. Mais la bataille pour faire loger les demandeurs d’asiles est très difficile.

 

M.Malvaud nous explique que durant la Covid, le 115 et la préfecture de Valence ont essayé de loger les familles dans des hôtels ou dans des appartements collectifs. Toutefois, ces logements ne sont pas adaptés pour les familles :

  • hôtels sans cuisine pour faire à manger aux enfants
  • appartements collectifs :

 

Cela fait donc 28 mois que sept familles occupent une maison inhabitée depuis 5 ans.

La situation à Valence est telle que beaucoup d'immeubles et d'habitations sont abandonnés et pourraient être réquisitionnés sur avis du préfet pour les mettre à la disposition de ces familles.

 

L’association “Pas d’enfant à la Rue” à une proposition qui doit être mise en débat à savoir que tout exilé qui arrive en France doit recevoir pendant un délai de 2 ans un titre de séjour afin de stabiliser leur situation avec en contrepartie l’obligation de se former à la langue française.

 

L’association agit en “collaboration” avec d’autres associations qui viennent également en aide telles que :

  • l’ASTI
  • SOROSA : défendre, soutenir et accompagner des personnes exilées dans la Drôme.
  • CRS 26 association : c’est un regroupement de l’ensemble des partis politiques dont le but est de défendre les défenseurs des droits de l’homme.

 

S’agissant du 21 mars:

 

  • Pour Amnesty, Mme Rostan ne peut pas prendre la parole pour l’organisme mais elle serait intéressée par cet événement.
  • La Maison Mandela à Fontbarlettes