Etape 3 : Maison du Clair Soleil à Besançon

 

MERCREDI 10 NOVEMBRE : MAISON DU CLAIR SOLEIL A BESANÇON

 

 

                                                                                            

                                                            

9h : départ de Strasbourg direction Besançon

10h30 : diffusion d’autocollants devant le lycée Tristan Bernard afin d’informer les lycéens de l’existence de la plateforme d’SOS Stage. Accueil positif de la part des jeunes besontins. Des discussions s’engagent avec eux et nous prenons de nombreux contacts.

12h : réunion d’équipe autour d’un déjeuner en centre ville.

14h-18h : après midi de travail (préparation des prochaines étapes).

18h30 : arrivée au centre social Martin Luther King et rencontre avec l’équipe local.

20h : début du débat. Après une présentation globale de la fédération des maisons des potes, de notre tournée nationale et de notre plateforme de propositions, nous engageons une discussion avec la salle. La salle est pleine (plus de 40 personnes) et l’assistance très attentive. Beaucoup de gens prennent des notes et réagissent à notre présentation.

Les propositions ont été agrémentées de témoignages de vie. La parole a beaucoup autour de la question des femmes : regard des quartiers sur la place des femmes. La société renvoi une image patriarcale, or il y a beaucoup de famille monoparentale où le « chef de famille » est une femme.

Le problème du manque de solidarité au sein des quartiers est posé. Là encore, le regard des gens est pesant sur le quotidien, les jugements rapides de la part des uns et des autres bloquent de plus en plus les mains tendus envers ceux qui en ont besoin. L’exemple de la monoparentalité revient dans cette discussion.

Nous présentons plus en détails la plateforme SOS Stage qui intéresse plusieurs personnes dans la salle. Des retours d’expériences nous sont alors faits : beaucoup de jeunes souffrent de discrimination lorsqu’ils cherchent un stage ou un premier emploi.

Viennent des questions sur le rapport victimisation/réalité. En effet, il est important de ne pas créer de sentiment de fatalité quant à la situation des quartiers, mais un constant alarmant est nécessaire car incontestable. Notre action est alors saluée : au delà du discours, agir !!!

Est également souligné la nécessité, en attendant que des décisions nationales soient prises, l’agir localement pour répondre à l’urgence.

Lorsque la question des moyens de communications autour de nos propositions envers les élus est posée, nous rappelons qu’une partie de ces dernières ont été reprises dans le texte sur l’égalité réelle du parti socialiste. Une occasion pour nous d’expliquer une proposition historique de la fédération des maisons des potes : remettre un ticket de contrôle avec le motif de celui-ci aux personnes contrôlées par la police afin d’éviter le harcèlement policier et le contrôle au faciès.

Enfin, nous avons longuement parlé du réel problème de manque de permanence juridique. Des assistantes sociales confessent faire surement des erreurs lors du traitement de certains dossiers car elles ne savent pas vers qui se tourner en cas de questions.

Lors de cette rencontre étaient présents l’adjoint au Maire chargé de la jeunesse et de la politique de ville et le vice président du Conseil Général. Etaient également présents un journaliste de l’Est Républicain et un second de Radio Campus qui nous ont chacun interviewé.

A la fin de la discussion, nous avons chaleureusement été remercié puis un pot de l’amitié a été offert à toute l’assemblée afin de continuer les discussions de manière plus informelle. Occasion pour nous de prendre et de donner nos contacts.

Puis, avec l’équipe locale qui nous a reçu, nous sommes allés dîner. Moment partagé d’amitié et de discussion constructive, nous avons soudés nos liens militants.