Etape de Die

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Les marcheurs de l’égalité se sont rendus à Die le 25 novembre 2022 dans le cadre du Tour de France de l’égalité. La rencontre s’est déroulée avec Sylvie Girard, adjointe à la Maire de Die en charge des cultures, du patrimoine et de l’éducation populaire, Claude Veyret, président de la LDH du Diois, Colette Thomas, citoyenne dioise, Joel Peter, citoyen diois, Bénédicte Kirchner, citoyenne dioise, Dominique Bardin, citoyenne dioise, Hafida Benguermoud, citoyenne dioise.  

 

La ville de Die fait partie des villes accueillantes, 15/20 parrains/marraines de migrants. Aboubacar, le filleul de Sylvie Girard, a été reçu par la préfecture en rendez-vous.

 

Sur le plan départemental et régional, la ville de Die n’est pas dans la même mouvance, cela peut freiner certaines initiatives.

 

Samuel Thomas explique les raisons pour lesquelles nous faisons le Tour de France de l’égalité, pourapporter de l’espoir aux structures, notamment associatives, apporter de la force que nous avonsobtenu lors des étapes précédentes. Il rappelle l’origine du Tour de France de l’égalité, fait sur lemodèle de la marche pour l’égalité de 1983. Il fait l’historique de la naissance de la FédérationNationale des Maisons des Potes. Il explique aussi pourquoi il y a une régularité annuelle de notrevenue dans les villes-étapes, la raison étant notamment que les municipalités ont pris desengagements en 2020 lorsque les maires en présence désormais étaient encore candidats, et que nous revenons afin de savoir si les engagements ont été tenus.

 

Nous soulevons plusieurs points, et le premier dont nous parlons concerne la régularisation destravailleurs sans-papiers, l’accueil des réfugiés et de demandeurs d’asile. En plus de lieuxd’hébergements, nous demandons que dans ces lieux il soit possible de soigner, accompagnernotamment dans l’apprentissage de la langue, etc. En somme, que tout soit centralisé au mêmeendroit et qu’ils ne soient pas logés dans des zones périphériques, loin de la ville.

 

Que les collectivités mettent les moyens, financiers, matériels, techniques, au service des bénévolespour que les associations puissent faire de l’accompagnement.

 

Que la collectivité rende disponibles des agents du CCAS pour qu’ils soutiennent les actions desassociations.

 

Que des motions sont signées par les municipalités pour appuyer les demandes des sans-papiers pour obtenir des rendez-vous en préfectures.

 

Un CIAS va être développé, un CCAS qui va devenir un centre intercommunal (52 communes). Les réfugiés ukrainiens ont développé les mentalités des conseillers communautaires. Ces questions de migrations commencent à germer, d’où l’idée du CIAS.

 

A l’époque du démarrage de la guerre de Syrie, des réfugiés de guerre ont été recueillis dans le Diois. Des familles syriennes, kurdes, irakiennes venant de camps. Il y a plus d’accueillants que d’accueillis, environ 40 personnes accueillies pour une centaine de bénévoles pour la préfecture, les soins, la langue. Claude dit que l’intégration se fait plutôt facilement, voire bien. Les lycées/collèges/primaires font leur maximum pour faire rattraper la langue/les cours. Il y a des cours de FLE notamment.

 

Ces personnes sont embauchées, peu restent sans emploi, des aides pour trouver des logements, etc. Des maisons sont prêtées, par l’évêché notamment. Le fait de travailler en coopération et co- construction empêche la montée du RN. La tradition de l’accueil est historique dans le territoire du Diois. Claude Veyret dit qu’ils ont gagné la bataille de la culture, et que même dans les municipalités de droite alentours l’accueil des réfugiés n’est pas leur cheval de bataille.

 

Il y a 3 cas de figure de personnes réfugiées : il y en a qui veulent rester ici dans le Diois, il y en a qui a terme souhaitent rester chez eux, il y en a qui ont une idée idyllique d’un endroit ou un relai physique et qui veulent absolument aller dans cet endroit.

 

Désormais, avec le changement de municipalité, la ville de Gap n’est plus accueillante comme avant. Claude Veyret explique qu’a Die, c’est la résistance qui prime, avec l’histoire des parents et des grands-parents vécus par le passé. Sylvie Girard explique que cette résistance doit être cultivée.

 

Sylvie Girard explique que des choses sont prévues pour la célébration du 1er mai.

 

Sylvie Girard explique qu’elle est très intéressée par une exposition. Sylvie Girard est intéressée par notre idée d’intervention en milieu scolaire.

 

Le 21 mars a été célébré en 2022, et sera célébré aussi en 2023. Des idées comme la diffusion d’un film au cinéma est évoquée. Des difficultés en termes de moyens humains sont évoqués par Mme Girard, mais une programmation se fera par la suite.

 

Hafida explique que la situation dans les petites villes n’est pas pareille que dans les grandes. Elleexplique le Diois est un territoire très solidaire et aidant.