Etape de St Herblain / Nantes

 

Le jeudi 23 novembre une dizaine de marcheurs sont arrivés à Nantes au matin dans le cadre du Tour de France de l’égalité où ils étaient attendu par une dizaine d’association et les élus de Saint-Herblain et Nantes pour aborder les enjeux locaux de lutte contre le racisme et les discriminations, mais aussi pour partager les différents dispositifs de lutte.

Partenaires locaux et élus mobilisés:

Gislain (élu à la municipalité), Paul (élu à la municipalité), Philippe (Nantes Métropole), La LICRA, FRANCAS, ANTISEMITIS, LGBT

Public cible :

Les jeunes, les structures locales, les élus et les populations locales

Détail des actions :

Cette rencontre a réuni une vingtaine de militants et d’élus à la mairie de Nantes ; Cette séance s’ouvre après le de passage des marcheurs à la Fac de Nantes où une distribution de tracts et des échanges ont eu lieu avec les étudiants.

 

A la Mairie de Nantes, M. Philippe, de Nantes Métropole à tout de suite souligner que « travailler sur les discriminations revient à travailler sur les ressources humaines ». il explique que la Métropole a mis en place une politique de lutte contre les discriminations à l’interne et à l’externe. Pour ce qui est de l’interne, il s’agit de « travailler sur les recrutements et d’observer la commande publique en travaillant sur les clauses du marché public », mais aussi « l’égalité dans l’attribution des subventions et de logement ». Sur le plan externe, « il s’agit d’intervenir dans les politiques publiques (logement, emploi, vie associative…) et d’engager des actions au niveau des intermédiaires de l’emploi avec la réalisation des testings dans l’accès au logement ». En outre, « la Métropole a créé un réseau d’acteur composé de la police, du procureur de la république et des associations pour remonter les questions de discrimination et des ressentis ».

Les associations présentes ont plaidé pour la mise en place d’un réseau solide d’acteur. Pour Jean-Luc de la LICRA « la question du réseau est la plus importante car elle permet d’agir efficacement sur le terrain. Le réseau devra être vigilant sur les tags racistes, les propos, etc… ».

Quant à Claire de l’association ANTISEMITIS, son association « travaille sur les actions citoyennes de proximité ». Elle rencontre d’énormes difficultés à certains égard car les citoyens ne font pas totalement confiance aux poursuites judiciaires : « 75% des plaintes n’aboutissent pas ».

Résultats :

Au sortir de ces rencontres, les marcheurs ont présenté différents dispositifs (anonymisation HLM, CV Anonyme, SOS Stage pour les jeunes élèves, etc.. ;) pour pallier à certains problèmes.

La fédération nationale des maisons des potes s’est engagée à former les acteurs sur la méthodologie du testing et l’accompagnement des élèves des collèges et lycées dans le cadre des interventions en milieu scolaire et la mise en œuvre du dispositif SOS Stage.

La FNMDP a également sollicité les élus présents pour la réalisation d’une exposition sur les grandes figures antiracistes.

 

Article dans la presse quotidienne régionale :