Etape de Grigny

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Les marcheurs de l'égalité étaient le 5 mai à la Ferme neuve de Grigny autour de l'adjointe au maire Claire Tawab en charge de la petite enfance et de la lutte contre les discriminations, de l'adjoint au maire Lamine Camara en charge de la Cité éducative, de la jeunesse et du personnel communal et de l'équipe du Point d'accès aux droits de Grigny dont Mélanie Fayeulle, la responsable. 

 

 

A Grigny, la moitié de la population est étrangère. Selon les élus et les membres de la mission locale de Grigny, le racisme vient de l’extérieur.

Concernant la célébration de la journée du 21 mars, aucune activité n’est réalisée, tout est focalisé sur le 8 mars mais cela est assez transversal. Sinon, le problème est que le planning est trop serré en mars pour tout organiser. Une association locale nommée Léo Lagrange est focalisée sur la lutte contre les préjugés.

Les discussions sont portées sur la sensibilisation des jeunes sur l’anonymisation des CV. Beaucoup de jeunes sont orientés vers les filières professionnelles et subissent des discriminations dans la recherche d’emploi, mais ils refusent de les dénoncer. Une grande partie se concentre sur Grigny pour la recherche de travail. Certains interlocuteurs voient un défaut dans le CV anonyme dans le sens où cela écarterait la discrimination positive.

Le problème majeur reste l’alternance, car selon eux, les entreprises ne jouent pas le jeu. Au final, on assiste à l’augmentation du nombre d'abandons.

La mairie a mis en place le service SOS stage pour accompagner les jeunes. L’adjoint au maire Lamine Camara nous informe aussi de l’existence d’un pack étudiant, assuré par 78 étudiants (référents scolaires) sur place pour préparer la rentrée des étudiants. Les clubs sportifs participent également au soutien scolaire.

Le service jeunesse a créé des vidéos « les jeunes parlent aux jeunes » par des collégiens de 4e, qui vont à la rencontre de différents lieux de culte.

En ce qui concerne la situation des étrangers, la permanence des avocats en droit des étrangers est assurée par une dizaine d'associations, avec le soutien de la mairie. Cela permet l’orientation des intéressés vers les structures appropriées.

Pour soutenir les actions des associations, les subventions de la mairie s’élèvent à 350.000 € par an.